LIBAN ET SYRIE
J'ai effectué cinq voyages au Liban : de mars 2003, début de la deuxième guerre du golfe, à 2009. J'accompagnais un ami et j'ai eu la chance d'être hébergé dans sa famille d'origine arménienne et française dans une banlieue cossue de Beyrouth Est (Sin El Fil). Expérience rare pendant laquelle j'en ai profité pour réviser et approfondir l'histoire du Monde (civilisations du moyen-orient), de France (les croisades vues par les arabes), et des religions puisque le Liban a la particularité de réunir de nombreux cultes sur une territoire grand comme la Corse.
Mars 2003 - Lors du premier voyage, nous avons pu visiter la Syrie pendant quelques jours.
Février 2004 - Ski
Août 2005 - Clubs de plage
Novembre 2007 - marche en montagne
Novembre 2008 - marche en montagne (avec Lionel K)
Le Liban, un laboratoire historique et vivier du dialogue des religions et des civilisations.
Lieu de l'assassinat d'Hariri
Mausolée Harari
Affiche famille Geagea
Club privé
Palmyr en Syrie (Mars 2003)
Lors de cette visite, j'ai pu apercevoir Jean d'Ormesson en train de dîner avec des amis dans un des seuls restaurants du coin.
(1) Espionne britannique en Syrie, décédée en 1839, surnommée la Châtelaine du Liban. Nièce d'un ancien premier ministre anglais, elle s'éprit de Vincent-Yves Boutin, espion de Napoléon 1er dont elle vengeat la mort lors d'un carnage.
Alep en Syrie
Temple de Baal'Beck
Temple de Baal'Beck dans la peine de la Beka. La comparaison de la taille des lycéenne avec celles des pierres du bas est intéressante. C'est aussi impressionant que les Pyramides d'Egypte.
Temple de Baal'Beck
Vue plus globale du site situé à quelques centaines de mètres d'un camp du Hezbollah.
Citadelle d'Alep
Enfants syriens à l'intérieur de la citadelle d'Alep. Ils étaient en âge de combattre en 2015. Certains d'entre eux ont probablement été tués.
Saint-Siméon
Vestiges magnifiques d'une église bizantine à 30 km d'Alep. Architecture du Vème siècle.
Domaine viticole Château Ksara
De très bons vins sont produits dans la plaine de la Beka. Château Ksara, Kefraya et Château Musar figurent parmi les plus connus.
Zahlé dans la Beeka
Vue de Zahlé, la ville de l'écrivain Amin Malouf localisée aux bords de la plaine de la Beka.
Mosquée des Omeyades
Intérieur de la Mosquée des Omeyades à Damas construite entre 706 et 715 (calife omeyade Al Walid 1er) sur l'emplacement d'un autre lieu saint (Eglise de Saint Jean le Baptiste, elle même construite sur un ancien temple romain).
Plaine de la Bekaa
Vue de la largeur de la longue plaine de la Beka. Derrière les montagne se trouve la Syrie.
Villa du chef des Druzes
Salon d'accueil de la résidence du chef des Druzes dans la région du Chouf. Accueil traditionnel du visiteur avec cérémonie du thé ou du café.
Temple de Baalbeck
Autre vue du impresionnate du temple.
Vallée du Chouf
Vue d'une partie de la région du Chouf, la mieux entretenue du Liban connue pour être le fief des Druzes.
Beiteddine
Très belle ville de la région du Chouf habitée par des maronites. C'est dans ce palais que ce déroule un grand festival culturel annuel.
Villa du chef des Druzes
Résidence dite Moukhtara du chef des Druzes au Liban (Walid Joumblatt). Les Druzes (branches religieuse dérivée du chiismes mais réputée pour être secrête) sont répartis entre la Syrie, le Liban et Israël. Certains d'entre eux servent dans l'armée israëlienne Tsahal.
Villa du chef des Druzes
Somptueuse résidence permettant à M. Joumblatt de recevoir ses invités. Il mène depuis longtemps comme ses ancêtres une politique ambigüe dans un Orient complexe.
Souvenir français
Les terres du Liban sont biens connues par l'armée française depuis des siècles (ici les armées de Napoléon). Elles ont même été territoire d'affrontement entre quelques troupes de gaullistes et fidèles de Pétain pendant la seconde guerre mondiale. Episode peu glorieux de l'histoire de France.
Moquée des Omeyades
Une des entrées de la mosquée de Damas.
Ville de Homs en Syrie
Une des places principales de la ville. En 2015, il n'en reste pas grand chose.
Port de Byblos
Petit port de pêche devenu touristique (célèbre restaurant, chez Pépé) à proximité d'un site phénicien. On y trouve d'ailleurs des cadres avec des personnalités françaises comme Jacques Chirac, ou François Fillon.
Vue de Beyrouth
Vue de Beyrouth prise depuis les hauteurs de Jounieh, un des fiefs chrétiens.
Les billets de Gaby Nasr
Un ton très caustique pour décrire la politique libanaise.
29/7/2016
Médiacratie
Il en a fallu des drames, de « Charlie Hebdo » à l'église Saint-Étienne-du-Rouvray, en passant par ceux de l'Hypercasher, du Bataclan et de Nice pour que certains médias français consentent à clairement identifier et pointer du doigt l'islamisme radical.
Après chaque attentat, l'ordinaire, c'était plutôt : « Un jeune, originaire de Montbéliard, a effectué une présumée prise d'otages », « Un présumé terroriste de Saint-Dié-les-bains, dans les Vosges, a attaqué à la machette présumée un passant »... Pas touche à la présomption d'innocence ! Sauf qu'on oublie que ces gens ont pris les armes contre la France, tué des Français... et que contrairement au barbu présumé, les victimes, elles, sont bien réelles.
Évidemment, on a droit à chaque fois au reportage sirupeux auprès de la famille de l'assassin, « en état de choc », qui ne comprend pas pourquoi leur fils a disjoncté. Certes, il a tutoyé la petite délinquance, vendu de la drogue, brûlé une ou deux autos, poussé une fois une vieille dame dans les escaliers... Rien que de très ordinaire en somme, faut bien que jeunesse se passe. Mais surtout, insiste le clip-scoop, « il était doux, gentil, disait bonjour et merci madame, se lavait les mains avant de passer à table et ne parlait jamais la bouche pleine ». Vite, une assistance psychologique pour ces parents victimes de l'exclusion.
Puis suivent les images interminables de la farandole des bougies et des fleurs, les larmes des ayatollahs du pas-d'amalgame, les éternels couplets sur la solidarité, la compassion, le bénévolat, l'État de droit... Mais quand l'État se gargarise d'émotion médiatisée, où est le droit ? Terrible vacuité de cet ogre alourdi de fonctionnaires, suffisamment fort pour empêcher les populations de se défendre, mais trop faible pour les protéger.
Tant et si bien que le vivre-ensemble bassiné à longueur d'antennes n'est plus qu'une caricature, notamment sur les réseaux sociaux, toujours prompts à s'enflammer autour de slogans idiots et accessoires : je suis Charlie, je suis Bataclan, je suis Hypercasher, je suis kippa, je suis Nice, je suis migrant...
Et je suis français, c'est pour quand ?
23/7/2016
Enigma
De mieux en mieux ! Ceux qui sont gangrénés par la politique ont perdu une semaine entière de turbin aux fins de résoudre une énigme planétaire : le Courant barbichu allait-il opérer un virage sur l'aile à 180 degrés, soutenir avec force cymbales et trompettes le Tsunamichel grognon, et larguer comme une chiffe molle Sleiman Le Franju ?
Alimenté par quelques torchons du Golfe, qui trouvent commode de conjecturer à propos du Liban plutôt que de se pencher sur les turpitudes de leurs roitelets maison, le suspense était intenable. Tellement d'ailleurs, que les partisans du Futuroscope local ont dû poireauter des journées entières, la bave aux commissures, avant que la baudruche ne se dégonfle et que les Hariri boys ne ramènent les turbulences à la case départ. Pour eux, c'est définitif : ce sera Le Franju ! Et en avant pour de nouvelles aventures...
Avec plus de deux années de vide à la tête de l'État, nous avons ainsi dépassé de loin le concept d'abus de pouvoir, un phénomène classique du voisinage, pour expérimenter en toute confiance l'abus de vacance du pouvoir...
Déjà, on peut s'amuser à compter le nombre d'ambassadeurs qui font tapisserie pour présenter leurs lettres de créance jaunies, à l'improbable président qui viendrait à éclore des neurones ramollis de nos chefs politiques. Sans oublier le projet de budget fantôme issu de la phosphorescence de Ali Hassan Khalil, bas de caisse d'Istiz Nabeuh et accessoirement ministre du Pognon. Un document constellé de chiffres en vue de projets publics virtuels et d'une seule rentrée orpheline, bien réelle celle-là, le racket des citoyens sous forme de taxes et impôts.
Mirage d'une gouvernance évaporée aussi fantasmée qu'insaisissable, qui ramène à l'esprit les films érotiques éthérés de Just Jaeckin. Et plus prosaïquement, la sexualité de Pépé et Mémé. L'époque où c'était souvent le truc dans la main, la main dans le truc, mais rarement le truc dans le truc...
Le journal francophone
L’Orient-Le Jour est un quotidien indépendant, né le 15 juin 1971 de la fusion des deux quotidiens libanais les plus influents de langue française, L’Orient (fondé à Beyrouth en 1924 par Gabriel Khabbaz et Georges Naccache) et Le Jour (fondé en 1934 par Michel Chiha) ; il a ouvert ses colonnes aux penseurs, chroniqueurs, écrivains et journalistes du Liban moderne parmi les plus prestigieux .
L’Orient-Le Jour traite aussi bien de politique intérieure que de politique arabe et internationale, de culture que de sports, d’économie, de finances, de variétés, de cinéma télévision, de loisirs.
Publié par la Société de presse et d’éditions SAL, étendard de la francophonie (elle publie aussi le mensuel économique francophone Le Commerce du Levant), L’Orient-Le Jour est le seul journal quotidien d’expression française au Liban et au Proche-Orient (à l’exception de l’Égypte et d'Israël). Il occupe le troisième rang parmi les quotidiens libanais, toutes langues confondues, au plan de la diffusion et de la publicité commerciale. Il serait principalement financé par l'Europe.
PDG du journal depuis la fusion de L'Orient et du Jour en 1971 :
1971-1985 : Pierre Eddé
1985-1990 : Ghassan Tuéni
1990-2019 : Michel Eddé
depuis 2019 : Nalya de Freige
Raymond Depardon
Le photographe a entretenu une relation très spéciale avec la ville qu'il a connu pour la première fois en 1965.
Le dialogue interreligieux
La Madone du peintre italien du 15ème siècle Gentile da Fabriano.
Anectode de Ghassan Tuéni dans son libre "Enterrer la haine et la vengence" (influence de Charles Malek) : Cette peinture avait été choisie en 2008 pour l'inauguration du Musée d'Art islamique de Doha par la fille de l'émir cheikha Al-Mayassa bent Hamad Al-Thani. En bas, des versets du coran en écriture dorée : "Au nom du Dieu Clément et Miséricordieux..."